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mercredi 2 octobre 2019

Diagnostic du syndrome de Cushing

Diagnostic du syndrome de Cushing

Le diagnostic repose sur des antécédents médicaux détaillés permettant d’évaluer l’utilisation éventuelle de glucocorticoïdes exogènes (voie orale, topique, par injection, par inhalation), sur un examen physique et sur des tests de laboratoire.

Habituellement, plusieurs tests de laboratoire sont utilisés pour confirmer le diagnostic de syndrome de Cushing. Les tests utilisés incluent: test urinaire de cortisol sur 24 heures; mesure des niveaux de cortisol tard dans la nuit dans le sang et la salive; test de suppression à faible dose de dexaméthasone (LDDST) qui évalue la réponse du cortisol à une faible dose d'un glucocorticoïde synthétique (dexaméthasone).

Le test de l'hormone de libération de la corticotropine (CRH) de dexaméthasone permet de distinguer le syndrome de Cushing des autres causes d'excès de cortisol, telles que le syndrome de pseudo-Cushing. Ce test combine le test LDDST et un test de stimulation CRH. Dans le test de stimulation CRH, une injection de CRH provoque la sécrétion d’ACTH par l’hypophyse. Les personnes atteintes de pseudo-Cushing répondent au prétraitement par la dexaméthasone, ce qui empêche la CRH de provoquer une augmentation de l'ACTH et donc du cortisol. Les niveaux élevés de cortisol de ce test indiquent généralement le syndrome de Cushing.
Essais cliniques et préparation
Une fois le syndrome de Cushing diagnostiqué, il faut déterminer la cause de la production excessive de cortisol.

Le premier test consiste à mesurer les taux d’ACTH dans le sang (plasma). Un taux faible ou indétectable d'ACTH dans le sang, associé à des taux de cortisol sanguins (sériques) simultanément élevés, indique que le syndrome de Cushing est dû à un adénome ou à un carcinome surrénalien produisant du cortisol primaire, en supposant que l'utilisation du médicament corticostéroïde en soit la cause exclue.

Les patients atteints de tumeurs produisant de l'ACTH ont des taux d'ACTH mesurables (normaux) ou élevés, ainsi qu'une tumeur située dans l'hypophyse (appelée maladie de Cushing) ou ailleurs (syndrome de l'ACTH ectopique). L'imagerie radiologique aide à identifier ces tumeurs. Étant donné que l'hypophyse est la maladie la plus répandue et que l'identification d'une telle tumeur influe sur la nécessité de procéder à d'autres tests, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) de l'hypophyse est généralement le test suivant. Cependant, les tumeurs hypophysaires sont souvent très petites (microadénomes) et peuvent ne pas être détectées par imagerie radiologique chez près de la moitié des personnes nécessitant une intervention chirurgicale.

Un test de stimulation de la CRH effectué sans prétraitement avec la dexaméthasone permet de distinguer les tumeurs hypophysaires des tumeurs non hypophysaires. Le test de suppression de la dose élevée de dexaméthasone (HDDST) peut également être utile. Le test HDDST suit le même format que le LDDST, mais utilise des doses plus élevées de dexaméthasone.

Le prélèvement de sinus pétreux est un moyen efficace d'identifier une étiologie hypophysaire du syndrome de Cushing, dans lequel les taux d'ACTH sont mesurés dans le sang à partir de veines drainant l'hypophyse (sinus pétreux). Si cette étude indique une sécrétion ectopique d’ACTH, d’autres tests d’imagerie sont effectués pour rechercher la tumeur, éventuellement par tomographie informatisée (TDM) et IRM, ainsi que d’autres études de médecine nucléaire telles que l’octreoscan ou la TEP.