Diagnostic d'arachnoïdite
Le diagnostic d'arachnoïdite repose sur les antécédents d'une procédure invasive ou d'une maladie grave de la colonne vertébrale et sur un examen clinique complet, les antécédents détaillés du patient, l'identification des principaux symptômes et divers tests spécialisés pour lesquels une confirmation radiologique est essentielle. Comme la plupart des cas surviennent dans la colonne lombo-sacrée, une IRM avec contraste constitue l'examen optimal pour vérifier l'étendue de la maladie. Une histoire complète et physique peut définir l'étendue et la gravité de la maladie, y compris la blessure causée par un traumatisme antérieur, une intervention chirurgicale et d'autres interventions dans la colonne vertébrale. Les symptômes de l'arachnoïdite ressemblent à ceux associés à d'autres affections de la colonne vertébrale, notamment les maux de dos, les spasmes musculaires, les douleurs référées, les maux de tête, les vertiges et les altérations de l'équilibre. Lorsque l'intensité de la douleur augmente après l'opération ou lorsque certaines procédures, telles que des manipulations ou des perforations de la colonne vertébrale, sont suivies de maux de tête intenses, de maux de dos et / ou de troubles visuels, des études radiologiques appropriées sont indiquées. Les études de conduction nerveuse ne sont pas contributives.
Essais cliniques et bilans
De préférence, une imagerie par résonance magnétique (IRM) de la colonne lombo-sacrée avec contraste est idéale, plus précise et moins dommageable. L'IRM utilise un champ magnétique et des ondes radio pour produire des images en coupe transversale d'organes et de tissus corporels particuliers. Pour obtenir les meilleurs résultats, il est impératif d'administrer un colorant par voie intraveineuse quelques minutes seulement avant le test, afin de pouvoir obtenir les images optimales, notamment dans le sac dural, en obtenant idéalement des vues axiales et sagittales de la région lombo-sacrée. Cependant, la présence de certains objets métalliques non titaniques (vis, fils, etc.) rend l'IRM contre-indiquée car elle peut chauffer certains métaux. Si une IRM est contre-indiquée, le diagnostic d'arachnoïdite devra être posé à l'aide d'une tomodensitométrie (TDM), qui nécessite l'administration d'un produit de contraste dans le compartiment intrathécal. Cependant, les images ne sont pas aussi informatives que celles obtenues à partir d'une IRM. L'injection intrathécale d'un colorant (myélogramme) constitue un obstacle supplémentaire, car elle peut être dangereuse, notamment en cas d'infections. Une injection intrathécale consiste à injecter une substance directement dans le liquide céphalo-rachidien qui entoure le cerveau et la moelle épinière.
Les examens physiques des patients atteints d’arachnoïdite peuvent révéler des modifications des réflexes, des déficits sensoriels, de la force et / ou de la faiblesse. En outre, il confirme les découvertes physiques entre le côté droit et le côté gauche par rapport aux images radiologiques. L'exploration de la proprioception qui confirme l'altération de l'équilibre est d'une grande utilité.