-anatomie • Cancer • Diabète • maladies • Maladies rares • Medecine • Médecine vétérinaire • médicaments et traiotements • Mode de vie sain • Santé du cœur • Santé féminine • santé mentale • vie en société • Vie naturelle -orange

mercredi 4 décembre 2019

Diagnostic du syndrome d'entérocolite d'origine alimentaire

Diagnostic du syndrome d'entérocolite d'origine alimentaire

Le FPIES est un diagnostic clinique basé sur l'exclusion de toute autre cause, l'identification de symptômes caractéristiques et une évaluation clinique approfondie incluant une histoire patiente détaillée. L'absence de symptômes couramment associés aux allergies alimentaires à médiation par les IgE, notamment les réactions cutanées, l'asthme et l'œdème de Quincke, peut être un signe de FPIES. Les erreurs de diagnostic et les retards dans le diagnostic du SPIE sont fréquents.
Essais cliniques et préparation

Dans certains cas, un test alimentaire oral (OFC) peut être utilisé pour aider à obtenir un diagnostic de SPIE. Un OFC est une procédure dans laquelle l'aliment suspecté est administré progressivement à un enfant affecté dans un environnement clinique contrôlé. Un OFC pour FPIES est une procédure à haut risque qui nécessite une surveillance médicale et est menée selon un protocole spécifique. En plus de confirmer un diagnostic, un CFO peut également être utilisé pour déterminer si le SIPPP est résolu ou persiste si l'enfant atteint l'âge. La communauté médicale s'interroge sur la pertinence des suivis pour les OFC chez les enfants atteints de SPIE.

Le test du patch atopique (APT) a été utilisé dans une étude portant sur 19 personnes atteintes de SPIE confirmé par l'OFC. Pendant un APT, l'aliment incriminé est transformé en une pâte, placé dans une minuscule chambre métallique ressemblant à un bouchon de bouteille, puis placé sur la peau. Après un certain temps, la pâte est retirée pour voir si une réaction allergique s'est produite. En règle générale, dans l’étude sur 19 patients, le test était efficace pour prédire la tolérance (et ainsi éviter les futurs OFC). Cependant, une étude récente réalisée en 2012 a contesté ces résultats et a détaillé les résultats médiocres obtenus en utilisant l'ATP comme facteur prédictif de la tolérance chez les enfants atteints de SPIE. Par conséquent, l'utilisation de l'ATP reste controversée. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si l’APT a un rôle à jouer dans le diagnostic du SSPA ou dans l’orientation du traitement du trouble (par exemple, la détermination de la tolérance).