Les causes du syndrome de Fitz-Hugh-Curtis
La plupart des cas de syndrome de Fitz-Hugh-Curtis sont causés par une infection par la bactérie Chlamydia trachomatis, responsable de la chlamydia ou par l'organisme Neisseria gonorrhoeae, responsable de la blennorragie. La chlamydia et la gonorrhée sont des maladies sexuellement transmissibles (MST) courantes. Les chercheurs pensent que plus de cas de syndrome de Fitz-Hugh-Curtis sont causés par une infection à Chlamydia trachomatis que par Neisseria gonorrhoeae.
Le processus exact par lequel de telles infections provoquent le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (pathogenèse) n’est pas complètement compris. Certains chercheurs pensent que cela se produit en raison d'une infection du foie et des tissus environnants, qui peut résulter d'une bactérie se déplaçant du bassin directement vers le foie ou via le système sanguin ou lymphatique.
Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis pourrait être dû à une mauvaise réaction du système immunitaire (auto-immunité) à une infection par Neisseria gonorrhoeae ou Chlamydia trachomatis. Les maladies auto-immunes se produisent lorsque les défenses naturelles de l’organisme (anticorps, lymphocytes, etc.) contre les organismes envahisseurs commencent soudain à attaquer des tissus parfaitement sains. Plusieurs études ont démontré que les personnes atteintes du syndrome de Fitz-Hugh-Curtis avaient des taux élevés d’anticorps dirigés contre Chlamydia trachomatis. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer le rôle que joue l'auto-immunité dans le développement du syndrome de Fitz-Hugh-Curtis.
Le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis se caractérise par le développement d'un tissu cicatriciel fibreux en forme de ficelle (adhérences) entre le foie et la paroi abdominale ou le diaphragme.